Sans parler de début violent, il peut être important de marquer un évènement qui montre bien le début du jeu, pour que les joueurs soient tout de suite dedans. Un début scénarisé évite les entrées en jeu échelonnée et les départs poussifs, sans forcément trop bousculer les joueurs...

Le début d'un jeu permet vraiment de donner une ambiance particulière. Et, si on peut fractionner les différents groupes de joueurs, il faut préparer des entrées spécifiques plus ou moins rapides mais toujours en rapport avec l'ambiance que l'on veut donner.

Et là, je crois que l'on peut "abuser" des PNJ infiltrés pour effectuer telle ou telle scène dans des groupes spécifiques.

Je suis d'accord. Pour ma part, je suis encore débutant, j'en suis à mon 2eme GN, mais je pense que le début du jeu doit servir à planter l'ambiance générale.

Le premier que j'ai fait, les différents peuples se regroupaient pour défendre une cité de l'attaque de monstres (basique).
Le départ se faisait dans la forêt et en arrivant au campement, il est défendu par quelques villageois totalement submergés.

Le deuxième, il y a 2 semaines...
5 minutes après le début du jeu, le groupe qui était clairement contre nous, dirigé par un PNJ arrive à notre campement ... et nous massacre!
Comme ça, aucune ambiguité possible dans les relations que l'on allait avoir tout le WE!

ET là, tu bloques le jeu en empêchant des interactions entre ces deux groupes à cause de l'antagonisme trop poussé du début de jeu.

J'aurais pris plutôt une option différente. Le premier groupe arrive sur un site où il découvre les survivants blessés d'une bataille contre un ennemi à reconnaître... L'ambiance est donnée mais le jeu reste ouvert.

... C'est exact, mais si tout le scénario du GN repose sur cet antagonisme, l'axe principal est au moins clairement montré.
Perso', je préfère les départs un minimum animé, qui "accrochent" les joueurs dans l'intrigue et les poussent en avant. Ca permet de se retrouver directement dans l'ambiance du GN, sans temps mort...

Un scénario basé sur un antagonisme aussi fort ne peut qu'être dirigiste et ne tolère guère de solution annexe que peuvent trouver les joueurs. Et c'est dommage.

Il vaut mieux placer les groupes en opposant mais suite aux actions d'autres groupes même virtuels. ca permet d'éviter de passer son temps à vouloir poutrer l'autre camp...

Dans ce cas là, il s'agissait de petits groupes, et cet antagonisme était presque uniquement entre nous.
Nous jouions des elfes et eux, ben, les fachos, en gros, tout ce qui n'est pas humain est inférieur. L'expédition punitive montée avait pour but de nous expliquer clairement que l'on était pas les bienvenus.
Ca n'a pas empéché notre diplomate de négocier un accord avec eux, nore chef de guerre de le rompre, de nous refaire massacrer avec cette fois des achèvements et notre diplomate d'essayer à nouveau de recoller les morceaux (je sais, c'est pas simple)

Le jeu n'était pas basé sur cette ambiance, il y avait 170 joueurs au total (Thélia, pour ceux qui y étaient). Nous étions une vingtaine de non humains en comptant d'autres groupes et eux (les fachos) seulement une dizaine.

Oui oui, je n'ai pas dit que ça me semblait une bonne idée de partir sur des bases aussi forte que "vous êtes les bleus, eux c'est les rouges, les premiers qui tombent à 0 joueurs debout perdent", mais tant que c'est assumé et géré par les z'orgas (genre pirouette scénaristique: avant que tout le monde ne s'éventre, un troisième camp entre en jeu), je préfère ça qu'un début molasson: on intègre de suite l'ambiance, la trame et on sait ce qu'on fibule là...

Pour recoller au débat, y'a par exemple un truc avec lequel j'ai toujours du mal, c'est les démarrage "repas": on est prêt, appareillé, on a révisé ses malédictions elfes, on a peigné et tressé sa fausse-barbe de nain... Hop, on s'asseoit et on mange... Même s'il est vrai que socialement, c'est plus simple de nouer contact au calme, je trouve que c'est moins efficace que plongé dans une bataille, où là on peut jouer nos rôles à fond.

Moi je suis partisant d'un début plutot calme avec seulement un petit incident isolé mais qui vas beaucoup faire parler et douter et mettre tout le monde sur le qui vive.

D'ailleurs, pourquoi un combat ? On peut avoir plein de trucs "marrants" pour lancer une action.

Comme d'habitude, et en accord avec Zapan, je dirais... ça dépends (qui a dit "ça dépasse"?)

Selon le type de GN, l'ambiance que veulent instaurer les orgas, les joueurs... on peut préférer un départ calme ou un départ sur les châpeaux de roues! Pour moi, il n'y a pas de réponses standars. Dans le GN du week end dernier, un début "boulet de canon", dans ma position en particulier, n'aurait rien apporter... A l'inverse, lors du dernier Ekinoxe, le départ rapide a mis tout le monde dans l'ambiance, et été le bien venu, je pense!

Oltän

dans les gns de salon (murder, camarilla...) c'est mieux de laisser un laps de temps pour que tout le monde fasse ses petites simagrés et trouve ses marques.