Comme promis voici la fiche technique qui décrit la méthode utilisée pour fabriquer des spalières en acier.
Ces techniques peuvent servir pour réaliser d'autres pièces, si vous avez des questions n'hésitez pas.
Pour réaliser ces spallières ils vous faut:
* De la tôle d'acier brut de 1mm / 18 gauges ou plus.
* Du cuir.
* Pas mal d'outillage, de motivation et d'organisation.
* Le reste de ce dont vous avez besoin est décrit plus loin dans le texte.
1 )LE TRACE:
La base mais aussi l'étape la plus importante de la réalisation, j'ai vu que beaucoup d'entre vous n'utilisaient pas de patrons, pour une armure on ne peut faire de bon travail sans patrons précis.
Le mieux est de s'inspirer d'un patron existant et de l'adapter à vos mesures.
Cette étape est cruciale car on planifie son travail, tout doit être prévu à l'avance pour faciliter le travail et pour éviter les mauvaises surprises.
Sur vôtre dessin tout doit apparraître l'emplacement des trous, les bandes réservés aux ourlets etc...etc...
Matériel:
N°1: Du papier millimètré avec ce genre de papier on dessine plus vite et sans équerre. Une fois l'étude du patron terminée et son dessin éxecuté on peut le reproduire à l'identique sur la tôle puis le conserver précieusement et reprendre des mesures dessus au cas où.
N°2: Une pointe sèche, comme un petit stylo avec une petite pointe en acier au bout, vous pouvez utiliser nimporte quel outil pour la remplacer du moment que cela soit bien pointu et en acier très dur. Pour dessiner sur la tôle c'est le meilleur outil, vous pouvez dessiner avec un feutre mais le tracé s'éffacera vite au bout de quelques manipulations, inconvenient qui n'arrive pas quand on trace des sillons à la pointe sèche.
N°3: Un compas assez grand avec des pointes interchangeables, pour notre tracé il faut une pointe sèche à chaque extrêmité, on apperçoit sur la gauche une pièce supplémentaire qui permet de rallonger une des deux branches pour faire des cercles plus grands. Ce compas appartenait à mon arrière grand père qui était architecte qui l'as donné à ma grand mère architecte aussi et qui me l'a finallement donné, j'ai de bonnes connaissances en architecture et en dessin technique et je peux vous assurer que pour nimporte quel objet que l'on doit réaliser le dessin est la base incontournable pour faire du beau travail. Je ne sais pas s'il est possible de trouver un compas équivalent aujourd'hui mais vous trouverez toujours le moyen d'en modifier un, un forgeron se doit d'être débrouillard pour fabriquer ses outils.
N°4: Une grande règle de 50cm, pour tracer de grandes lignes...
N°5: Un kutch, bon vous n'êtes pas obligé d'en avoir un, une règle normale fait l'affaire mais c'est pratique et puis bon il a une certaine valeure à mes yeux c'est un souvenir de mes études en architecture...
N°6: Un mètre ruban de tailleur pour prendre vos mesures. Il est utile de vous rappeller que certaines mesures se prennent par dessus les vêtements ou cottes que vous porterez sous vôtre armure avec le bras replié par exemple et muscles contractés pour éviter d'être comprimé par l'armure une fois qu'elle sera finie. Pour prendre vos mesures réfléchissez bien à la pièce, à la place qu'elle occuprera et comment les mesures doivent être prises, par exemple pour des grèves la hauteure se prends jambe tendue, mais la largeure jambe pliée...etc...réfléchissez bien... N'ayez pas peur de donner quelques centimètres de marge au cas où, il vaut mieux avoir plus de place que pas assez.
Dans le cas des spalières pour la pièce pricipale il vous faut:
* La mesure partant de la petite pointe osseuse que vous sentez sur le dessus de votre épaule jusqu'au niveau de vôtre aisselle mais à l'extérieur du bras, vous obtenez ainsi la hauteure de la pièce principale
* Le tour de biceps bras plié et muscles contractés, vous divisez cette cote par deux, vous ajoutez 2-3cm de marge et vous avez votre largeure.
Pour les lames vous devez reprendre la largeure de la pièce principale et la forme du bas de celle ci, à vous de trouvez la hauteure qui permette la meilleure articulation possible tout en sachant que quand les plaques bougent il faut avoir le minimum d'espace entre elle pour protèger d'une flèche où d'une lame qui pourrait passer par là.
Partant de là à vous d'adapter le dessin aux mesures pour que le résultat soit acceptable, il n'y a pas de secrets il vous faudra faire des éssais avec du carton et des attaches parisiennes pour trouvez le bon compromis.
Je ne peux pas vous mâcher plus le travail, il faut bien que vous bossiez un peu quand même...
N°7: La tôle en acier, on apperçoit le tracé de deux lames, je préfère tout dessiner à chaque fois plutôt que de bêtement tracer le contour d'un bout de carton, le résultat et plus précis et le travail est plus facile par la suite, on obtient une finition impécable.
2 )LA DECOUPE:
Avant de commencer à découper votre tôle munissez vous de toutes les protections adéquates:
!!! Trollcalibur et moi même ne saurions être responsables des blessures que vous pourriez subir en utilisant les techniques et les outils décrits dans cet article. Si vous ne vous sentez pas capables de réaliser ces pièces d'armures ne le faites pas vous risquez de sérieuses blessures si vous ne respectez pas les règles élémentaires de sécurité.!!!
* Des gants en cuir, vous éviterez de vous bousiller les mains.
* Un masque pour éviter de respirer la limmaille d'acier et autres poussières qui nuisent à la santé, ce masque doit être changé assez régulièrement.
* Des protections auditives pour préserver vos esgourdes du potin d'enfer que vous produirez.
* Le plus important: de bonnes lunettes de protection pour préserver vos yeux des poussières et des éclats de métal, choisissez un modèle qui couvre bien comme celui sur la photo, vous aurez un peu de buée mais il vaut mieux en avoir que devenir aveugle.
J'en ai fait la triste expérience il y a peu, je coupai la tôle avec ma meuleuse et des lunettes de protection mais légères a savoir juste un écran et rien qui protège en haut et en bas, et bien en meulant un éclat de métal en fusion est passé par dessous les lunettes et est venu se coller sur le blanc de mon oeil droit, sur le coup ça m'a pas fait mal mais à la fin de la journée ça m'irritait à chaque battement de paupières.
L'éclat bouillant s'était incrusté dans le blanc de l'oeil et une petite bavure coupante me grattait l'intérieur de la paupière. J'ai du aller en urgence chez l'ophtalmo le lendemain matin.
L'éclat s'était décroché pendant la nuit mais il avait laissé une belle trace de rouille, le spécialiste a du me gratter l'oeil avec une aiguille pour le nettoyer et même si ça ne m'as pas fait mal c'était pas agréable, j'ai eu de la chance...
DONC PROTEGEZ VOS YEUX...!!!
Passons à la découpe, il suffit de fixer la tôle sur un établi à l'aide de serre-joints et de découper vos formes avec une meuleuse et un disque à tronçonner de 2 voir 1mm d'épaisseur, vous pouvez le faire avec une scie sauteuse mais je n'utilise pas cette technique, je préfère la meuleuse.
On découpes la pièce tout en laissant 2mm environ de marge sur tout le tour, vous pouvez vous servir du disque pour dégrossir en éffectuant des passes sur les bords de la pièce mais toujours de l'intérieur du disque vers l'extérieur, c'est ce qu'on appelle meuler, pour cette opération vous pouvez utiliser un disque plus épais appellé "disque à meuler" ou à "ébarber".
Une fois la pièce dégrossie j'utilise un disque à lamelles pour poncer les deux millimètres restant et arriver pil poil sur mon tracé, ce disque est composé d'une centaine de lamelle de toile abrasive qui servent à poncer ou ébarber les pièces de métal, je ne sais pas si on peut en trouver dans le commerce, personnellement c'est mon père qui travaille dans les fournitures industrielle qui me les fourni.
Il existe plusieures granulométries différentes, j'utilise le grain 80 pour cette opération. Par contre avant de poncer les 2mm ébarbez votre pièce, à savoir passer le disque à lamelles sur tout le pourtour de votre pièce et des 2 côtés, ceci a pour but d'enlever les bavures faites avec le disque à tronçonner. Vous pouvez ébarber une dernière fois après avoir rectifié vos 2mm au cas ou.
La meuleuse:
J'utilise une petite meuleuse de 125mm que je tiens à une main, j'ai enlevé la poignée qui ne me sert pas, orienté le cache disque de manière à avoir le maximum de disque sorti pour faire des découpes complexes et de ponçages précis sans pour autant rendre la meuleuse dangereuse: le cache disque sert de garde et empêche la main de rentrer en contact avec le disque.
Choisissez une meuleuse avec un interrupteur vers la tête car c'est à cet endroit que vous devez la tenir pour éviter de fatiguer trop vite et faire un travail précis et sans trop de danger. Vous n'êtes pas obligés de la tenir à une main mais moi je préfère, après si vous n'êtes pas très doués utilisez la à deux mains mais vous aurez plus de mal.
La meuleuse munie d'un disque a lamelles.
3 )LE PERCAGE:
Une fois votre pièce coupée et ébarbée, percez les trous que vous avez définis au traçage, pour ce faire vous pouvez utilisez une perçeuse normale ou bien si vous avez de la chance avec une perceuse à colonne.
N'oubliez pas de frapper le centre de votre trou avec un pointeau ou une vis avec un marteau avant de percer cela évitera au forêt de se ballader partout sur la tôle et faire de belles rayures en plus de manquer le centre du futur trou.
Passer un coup de disque à lamelles pour ébarber les trous que vous venez de percer.
4 )LES OURLETS:
Personnellement je fais toujours mes ourlets avant de mettre la tôle en forme, c'est plus facile et mieux fini, par contre pour faire un ourlet sur une courbe il vaut mieux le faire une fois la pièce mise en forme.
Pour faire mon ourlet voici le matériel que j'utilise:
N°1: Un marteau de chaudronnier, que j'utilise pour mettre en forme la tôle, pour un ourlet j'utilise la partie plate.
N°2: Un maillet en plastic dur, pour battre l'acier sans le marquer, je ne l'utilise pas pour les ourlets mais il est sur la photo donc...
N°3: Mon enclume plate, c'est en fait un piquet de clôture que j'ai coupé et poncé, il est callé dans l'étau, les formes au bout sont bien pratique pour marteller dans certaines conditons.
N°4: Une vielle altère en acier poncée au disque à lamelles, pratique pour débosser un bombé ou pour ratrapper une courbure.
Bon commençons notre ourlet, prenez votre pièce le tracé sur le dessus, prenez une pince et tordez légèrement le métal à l'endroit prévu pour l'ourlet, il faut partir d'un côté, avancer petit à petit pour rejoindre l'autre, vous devez poser votre pince pour que son "nez" arrive pile sur votre trait à chaque fois.
Voilà pourquoi il est interressant de tout tracer avant, je fais générallement une bande de 5mm de large que j'ajoute au segment sur lequel je veut faire un ourlet. Pour faire un ourlet sur une pièce qui fini en pointe vous serez obligé de faire une coupure au sommet de cette pointe. Et comme une photo vaut mieux qu'un discours regardez cette photo un peu trouble certes mais on voit bien le tracé pour la coupure et la bande de métal réservée pour l'ourlet...
Si vous avez plutôt bien réussi à tordre le métal voilà ce que vous avez obtenu, personnellement je ne me sert même plus de la pince je le fait directement au marteau sur l'enclume mais si vous débuter optez pour la pince c'est plus simple. D'autre part cette pince a été poncée au disque à lamelles pour enlever ses dents et empêcher de marquer le métal, vous pouvez aussi bien trouver une pince plate sans dents mais c'est plus rare.
Maintenant placez votre tôle sur l'enclume tout en prenant garde d'aligner la limite de l'ourlet sur le bord de cette dernière puis martellez la partie tordue pour l'ammener à 90°.
Maintenant placez la tôle a plat sur l'enclume languette vers le haut, puis martellez cette dernière vers l'intérieur avec votre tête de marteau à 45° environ, pour cette opération vous devez tenir la pièce à la main donc noubliez pas les gants car finallement c'est la main qui va absorber les chocs.
Pour finir posez la tôle à plat puis martellez progressivement d'un bout à l'autre pour replier le métal, une fois à plat martellez plus fort tout en gardant la tête du marteau bien à plat pour ne pas marquer le métal. Contrôllez bien l'épaisseure de l'ourlet sur toute sa longueure, en martellant fort on élargi l'ourlet, vous povez jouez la dessus pour ajuster au cas où.
Pour les ourlets des petits côtés ils se replieront par dessus les précédents donc vous aurez une sur-épaisseure à l'angle donc vous devrez marteller fort pour avoir une épaisseure équivalente au reste, ceci va déformer un peu l'angle et l'arrondir, ne vous inquiètez pas, un coup de disque à lamelles et l'affaire est dans le sac.
Pour finir l'ourlet vous povez faire une soudure à l'étain sur la coupure au niveau de la pointe ou les deux ourlets se rejoignent pour donner l'illusion que l'ourlet est en une seule pièce et masquer l'écart qui peut ne pas être joli si vous avez mal coupé.
Voilà votre ourlet est fini, il ne reste plus qu'a répeter l'opération pour finir le boulot, entrainez vous d'abord sur une chute ébarbée pour vous faire la main et comprendre comment le métal réagit...
5 )LA MISE EN FORME:
Voici le matériel dont vous avez besoin pour mettre en forme vos pièces bombées:
* Un billot creusé en demie sphère et chauffé au décapeur thermique pour durcir le bois, si vous voulez plus d'info allez voirla fiche technique de notre ami Tiksam sur la forge à froid...
* Un marteau à tête sphérique.
* Beaucoup de patience et de courage...
Pour la mise en forme j'ai martelé de l'extérieur vers l'intérieur en faisant tourner ma pièce, pour avoir un galbe régulier je passe toute les partie de la pièce au centre du creux et je vérifie que la pièce épouse parfaiement le bois si besoin est je martèle.
Entrainez vous sur du métal moins épais pour vous faire la main on comprends très vite comment ça marche vous verrez.
Une fois que notre pièce épouse parfaitement le creux partout et que l'on a une sorte de coupole on va refermer un peu la pièce vers l'intérieur sur toute la partie courbé du patron histoire que la pièce englobe bien l'épaule. Pour ce faire on pose la pièce verticalement au centre du creux puis on martèle un peu sur tout le pourtour de la courbe qu'on a décider de refermer, et comme avant on fait en sorte que le métal épouse le bois régulièrement et en continuité.
Bon c'est pas facile à mettre sur le papier mais vous trouverez bien votre technique au bout d'un moment, il faut se lancer.
Sur cette photo on voit bien les coups de marteau et on se rend compte qu'il faut en donner pas mal, après tout dépend du marteau utilisé mais sachez que pour mettre en forme cette pièce j'ai mis 1h30 à 2h00 a marteller comme un sourd...
Pour les lames je les ai mises en forme tout simplement à la main sur un gros tube en métal coincé dans l'étau, plus le tube est gros plus la courbe est douce et inversement, en fait on pose la pièce au niveau de son axe et parallèlement au tube, puis avec une main de chaque côté on plie légèrement, on décale la pièce 1 cm à gauche de l'axe tout en restant parallèle on plie un peu et ainsi de suite jusqu'a obtenir la courbure désirée.
Faites attention de bien procéder par petites étapes sinon vous risquez de trop plier et vous aurez une arrête en plein milieu de la pièce. Vous pouvez vous aidez du maillet en plastic pour rectifier votre courbure, soit sur le tube ou sur l'enclume sphérique pour la courbure de l'ourlet qui est plus solide.
6 )PONCAGE ET POLISSAGE:
Matériel:
N°1: Des morceaux de mousses recouverts de matière abrasive, même usés ça fait des cales à poncer confortables de plus elle épousent les formes de votre pièce.
N°2: Une sorte de scotch britt industriel, pour la finition.
N°3: Une cale à poncer.
N°4: Du paier de verre pour métal.
N°5: Mon outil favori, un disque de coton qui se fixe sur la perceuse pour donner un fini miroir, c'est plus éfficace que la peau de mouton et c'est plus rapide.
N°6: De la pierre à aviver, on la passe sur le disque en coton pour augmenter son pouvoir de polissage.
En fait je présentes beaucoup d'outils mais je ne les utilisent pas tous, tout d'abord on passe un coup de disque à lamelles fin (120) c'est la partie la plus fastidieuse du polissage il faut passer autant de fois qu'il est nécessaire pour enlever toutes les bosses laissées par le marteau lors de la mise en forme.
Vous tomberez sur des creux, aussi dès que vous en trouvez un hop un petit coup sur le billot pour le supprimer et on continue ainsi de suite jusqu'a avoir un résultat satisfaisant, vous pouvez laisser quelques bosses et creux c'est pas grave.
Je passe un coup de scocth britt pour unifier le ponçage, et ensuite passage au disque en coton pour donner un bel effet mirroir, moi j'aime bien, si vous préferez un fini mat pas besoin de passer le disque en coton.
J'aime bien aveugler les gens avec mon armure...
Une fois le polissage fini on dégraisse à l'acétone puis on passe deux couches de framéto à l'intérieur de chaque pièce pour les protèger de la sueur et de la rouille.
7 )LA CROIX:
Petite parenthèse pour parler de la pièce décorative que j'ai ajouté sur mes spalières, elle a été dégrossie à la meuleuse, finie à la lime triangulaire, colorée à la mini torche à butane et rivetée sur la spallière.
Voici des exemples de colorations décoratives faites avec la mini torche, on peut obtenir tout un tas d'éffets différents suivant que l'on chauffe dessus, dessous, uniformément ou non à vous de découvrir les possibilités offertes, par contre c'est une coloration de surface donc elle part au ponçage...
8 )SANGLERIES ET RIVETAGE:
Pour faire tenir vos pièces ensemble et pour fixer le tout sur votre armure il vous faut du cuir et des rivets.
Comme pour le reste on passe par les cases dessins, éssais, études etc...etc...Pour vos éssais utilisez des attaches parisiennes en lieu et place des rivets ça vous permettra de tester la pièce d'armure avant de la riveter définitivement.
Matériel:
N°1: Du cuir pas trop épais 2mm max.
N°2: Règle et stylo.
N°3: Poinçon et pointe sèche pour percer le cuir.
N°4: Compas.
N°5: Ciseaux.
Rivetage:
Une fois vos sangles termnées il faut les fixer sur l'armure, pour ce faire voilà ce que j'utilise:
Matériel:
N°1: Lime ronde pour ajuster un trou au cas où.
N°2: Lime pour ébarber les rivets tubulaires.
N°3: Pointeaux pour redonner une forme ronde aux rivets tubulaires une fois coupés.
N°4: Les sangles.
N°5: Pince coupante.
N°6: Marteau.
N°7: Rivets tubulaires en laiton, attention au rivets acier laitonné qui deviennent blanc au ponçage.
N°8: Assortiment de rondelles.
Bon voyons comment procèder pour un rivet, d'abord je coupe le pieds du rivet à une certaine longueure pour éviter d'avoir un trop grand morceau a marteller ce qui évite de faire plier le pied, désagrément qui généralement rivète mal et décale les plaques à relier.
Il faut faire des essais pour trouver la bonne taille suivant l'épaisseure à riveter. Une fois coupé à la pince coupante le tube du pieds est écrasé donc je donne un coup de pointeau au marteau pour le réouvrir, je le lime pour l'ébarber et le tour est joué. Je le met en place, j'ajoute une rondelle au pied pour pouvoir le meuler si je dois remplacer un rivet et il n'y a plus qu'a le fermer au marteau sur l'enclume plate.
Dans le cas des spallières on rivète en partant de la pièce du bas pour remonter vers l'épaule, si vous faites l'inverse certains emplacement de rivets seron inaccessibles.
Voilà vos spallières sont finies un petit coup d'huile ou de graisse pour les protèger et vous pourrez faire bavez vos amis de GN...
Voilà j'espère que vous ferez bon usage des techniques décrites dans cet article, j'ai éssayé d'être le plus clair et complet possible.
