Le précédant sujet traitant de fantasy, j'ouvre un nouveau topic cyberpunk.

Vous avez adoré Bladerunner, vous avez passé des heures sur le JdR d'Oriflam, et pourtant:

Sterling et Gibson vous ennuient, vous n'avez pas tenu trente pages du "Zanzibar" de Brunner, Stephenson n'est pas assez punk pour vous et Dantec vous fait pleurer de pitié quand il poëte plus haut que son luth.

Courage, il reste au moins quatre petites perles pour vous faire passer la rentrée.

Dans les classiques, "Cablé" de W.J. Williams si il ne révolutionne pas le genre, fera à coup sûr passer du bon temps aux amateurs d'archétypes cyber. Ok, c'est un peu caricatural, mais l'un des plaisirs de le littérature "de genre" n'est il pas dans la répétition et le jeu des clichés.
Un pilote branché à son véhicule, spécialiste du passage clandestin des frontières et sa garde du corps aux reflexes surhumains, tout est dit.

Une sorte de "low-technology" (décidement c'est mon credo...):
La trilogie "Marîd Audran" de G.A. Effinger. Audran est un privé qui officie dans l'enclave pauvre d'une ville du moyen-orient, ici personne n'a les moyens de se payer les derniers gadgets cyber et on se débrouille avec ce qu'on peut. Du vrai polar, rythmé par les verres de gin et le chant du muezzin et où tout le monde semble avoir changé de sexe au moins une fois dans sa vie...

"Transparence" d'Ayerdhal est peut être un peu trop contemporain pour être classé "cyber" mais on y retrouve pourtant certains éléments caractéristiques. L' histoire est prenante (je l'ai lu d'une traite), et le personnage principal (un flic d'interpol) plutôt réaliste. On y trouve donc en vrac: un flic franchement paumé, un SDF carrément lucide, une tueuse solitaire, fruit des dernières recherche technologiques et des organisations gouvernementales secrètes et amorales. Si avec tout ça vous n'êtes pas convaincus...

J'ai gardé mon chouchou pour la fin; une oeuvre atypique, un OVNI.
"Journal de nuit" de Jack Womack nous fait vivre la décadence de l'amerique à travers le journal intime d'une jeune fille de douze ans.
Le parallele entre la déscente aux enfers de l'héroïne et celle de la société fonctionne parfaitement. Le Bronx brûle tous les soirs, les présidents qui ont "le même regard que maman quand elle a pris ses cachets" sont assassinés un par un, et les parents de Lola qui ont perdu leur emploi doivent quitter leur quartier sécurisé...
C'est très progressif et très violent; à lire absolument et à faire lire (à votre petite soeur adolescente par exemple).

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

Merci de te décarcasser pour nous faire découvrir des livres, futures lectures probablement, j'aime bien l'idée du dernier de faire avancer l'histoire comme un journal intime (un Ann Franck fictif en somme)

merci de ta reconnaissance, pour info, le petit nom que Lola donne à son journal c'est Ann...

saul, je suppose que tu postes tous ces résumés dans le module "produits culturels", n'est ce pas ?
http://www.trollcalibur.com/index.php?name=Books

hum hum, nooon?

Tu veux dire "en plus" ou "à la place" de ce post? Parce que mes critiques sont peut-être un peu courtes pour ce module...

Et puis j'aime bien le format "chronique littéraire" sur le pouce plutôt que la véritable "analyse" d'une oeuvre.

(saul, qui essaie de s'en sortir comme il peut...)

Non, non, elles sont très bien
"en plus"

édité.

Ca y est, c'est fait. Le prochain je le poste direct la-bas (ça m'évitera du boulot).