orion a écrit:
ce qui me gene avec la cire d'abeille, c'est qu'elle se depose sur la fleur, et qu'en refroidissant, elle peut faire des patés jaunatres
frotter la fleur risque de laisser des traces, soit sur le cuir si c'est avec une lame ou équivalent, soit des restes de cire si c'est avec un chiffon.
J'ai utilisé cette technique pour les lames d'une armure lamellaire. En effet, il faut essuyer l'excédent de cire. Mais cela ne marque pas la fleur avec un chiffon. Lorsque je m'y prenais trop tard (je faisais des séries de lames) je repassais au bain celles qui avaient de la cire qui s'était solidifié (sans conséquence pour les lames).
Et avec les chiffons ou sopalin (car ça consomme, compter presque un demi rouleau de sopalin pour 340 lames) je me suis amusé à les rouler ensemble pour en faire des torches. (Privilégiez le sopalin blanc car les motifs en couleur ça gâche un peu l'effet
)
orion a écrit:
le 2e truc qui me gene avec elle, c'est que, si le cuir durci prend un choc, la cire de la zone d'impact a une tendance à blanchir et devient visible.
En effet, et cette remarque est aussi valable lors de la mise en forme. Pour une mise en forme légère pas de soucis mais si l'on force plus, la teinte du cuir change.
Il faut que je teste plus, mais je pense que cette marque se voit d'autant plus que le cuir commence à durcir. Donc, pour de la mise en forme, il faut aller le plus vite possible pour éviter ce désagrément.
orion a écrit:
3e et dernier point, elle durcit tres vite, donc la mise en forme doit etre extremement rapide sous peine de devoir rechauffer la piece ... et ca c'est loin d'etre ideal ...
Oui en quelques minutes le cuir est complètement dur. Mais pour avoir testé on peut remettre au bain une pièce loupée. Mais comme lors du premier bain il ne faut pas dépasser la température critique.
J'ai fais des tests avec des morceaux de cuir laissé dans le bain 5 , 10 , 20 minutes et les morceaux de cuir avaient les même propriétés quelque soit le temps passé dans le bain. Mais il faut un minimum de 5 minutes environ pour que la cire pénètre bien.
orion a écrit:
l'avantage c'est que le point de ramollissement est beaucoup plus élevé que pour la gelatine, et qu'elle est impermeable.
C'est aussi pour son côté imperméable que j'aime bien la cire d'abeille. Et l'odeur n'est pas désagréable.
En plein soleil, de la cire d'abeille peut parfois se remettre à couler. Ce qui entraîne des traces disgracieuses si on n'essuie pas ce surplus de cire.
Petite anecdote : lors du passage de mes lames dans le bain de cire, j'avais constaté que plusieurs abeilles avaient été attirées. Pensez à fermer les fenêtres. Par contre, elle a pour défaut de foncer beaucoup le cuir. Donc pour les effets de teinture s'est râpé...
Je n'ai pas encore testé le martelage mais je reste sceptique. Car la cire risque de se figer à l'intérieur et de donner des effets peu esthétiques. Et il n'est pas sûr que le martelage "tienne".
Autre contrainte de la cire d'abeille : La pièce doit être baignée entière. Alors que pour de la colle d'os on peut baigner par zone et une fois tout baigné on passe à la mise en forme (grâce au temps de séchage beaucoup plus long). Attention toutefois à ne pas laisser trop de temps (je pense qu'il faut quant même plusieurs dizaines de minutes) entre les différentes phases de trempage sinon une marque apparait au niveau de l'eau (avec de la teinture à l'eau).
C'est pourquoi il me faut une grande cuve