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 Sujet du message: Histoire d'une bataille, La guerre à travers les âges.
MessagePublié: 12 Nov 2006 13:27 
Bonjour, je continue sur la lancée de korigan. Ici, je vous propose de présenter une bataille ou une guerre connue ou moins connue, Moderne ou Antique.

Bataille d'Octodure

Date:
automne 57 av. J.-C

Lieu:
Octodure (actuellement Martigny, Valais, Suisse)

Guerre concerné:
Guerre des Gaules (58-52 av. J.-C)

belligerant:
Romains:Legio XII Fulminata commandée par le général Servius Sulpicius Galba.
Gaulois:peuples des Véragres et Sédunes

Prémices
Galba quitte le territoire déjà soumis des Allobroges avec la douzième légion et une partie de la cavalerie. À l'extrémité est du lac Léman, il pénètre dans le pays des Nantuates. Après quelques heureux combats et la prise de plusieurs forteresses, la paix est signée. Il laisse derrière lui deux cohortes en cantonnement. Il poursuit jusqu'au pays des Veragres. Parvenus au vicus d'Octodure, les Romains repoussent les Gaulois au-delà de la rivière qui sépare le bourg en deux et commence à installer leurs quartiers d'hiver dans la partie laissée vide.

Déroulement
Quelques jours après leur installation, à la grande surprise des Romains (qui avaient pris la précaution de se faire remettre de nombreux enfants gaulois en otage), les éclaireurs annoncent à Galba que la partie du vicus laissée aux autochtones a été vidée. Une multitude de guerriers Véragres, aidés par leur voisin, les Sédunes se sont massés sur les hauteurs et harcèlent le camps romain de leurs flèches. Après 6 heures de combat, les Gaulois forcent les retranchements et comblent le fossé. Les troupes romaines sont épuisées et à cours de munitions. Galba, sur les conseils du centurion Sextius Bacalus et du tribun Volusénus, décide de tenter une sortie. Le combat tourne rapidement à l'avantage des Romains. Ils massacrent 10 000 guerriers gaulois, mettent les autres en fuite et brûlent toutes les maisons du bourg. Craignant que ses ennemis se réorganisent, Galba ramène sa légion chez les Allobroges pour y passer l'hiver.


(source:wikipedia.fr ; histoire-en-ligne.com ; moi)


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MessagePublié: 13 Nov 2006 11:42 
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Inscrit le: 23 Oct 2006 13:53
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Localisation: Braine-l'Alleud (Belgique)
Apparemment, Korrigan a fait des émules. Il a un disciple. Le style est différent, mais c’est tout aussi intéressant.

Encore !! :D


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MessagePublié: 13 Nov 2006 18:42 
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Inscrit le: 19 Jan 2004 21:21
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Localisation: MAUREPAS (PARIS)
Tres interessant, surtout que je suis en train de lire un bouquin sur les celtes et leur civilisation, et que cette bataille n'etait pas mentionné, si je me rappelle bien.(Evidemment, l'auteur ne pourra pas mettre toutes les batailles sur la guerre des Gaules, sachant que le livre n'est pas axé que sur ca. Voila, merci encore.


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MessagePublié: 17 Nov 2006 19:27 
Et me voila de retour avec une nouvelle bataille:

Bataille de Lutzen

Date:
16 novembre 1632

Lieu:
sud-ouest de Leipzig (Allemagne)

Guerre concerné:
guerre de Trente Ans (1618 à 1648)

belligerant:
Protestants:Suédois et Saxons commandé par Gustave-Adolphe
et Bernard de Saxe-Weimar
Catholiques:Saint Empire romain germanique commandé Albert de Wallenstein,Gottfried Heinrich von Pappenheim et Heinrich Holk

Prémices
Le 14 novembre, Wallenstein décida de diviser ses forces et de faire retraite vers son campement principal de Leipzig. Il estimait improbable un mouvement de l'armée suédoise commandée par Gustave Adolphe, du fait d'un temps particulièrement froid ; cependant ce dernier en avait décidé autrement. Au petit matin du 15 novembre son armée avança hors du camp vers la dernière position connue de Wallenstein et tenta de prendre ce dernier par surprise. Les Saxons n'étaient plus là où on le pensait, et on les attendit en vain pendant 4 heures ; la marche reprit, mais le mauvais état de la route, ralentissait l'artillerie. À Ripach, il fallut engager un véritable combat pour disperser une formation Croate.

Quand la nuit tomba les deux armées étaient encore séparées par deux à trois kilomètres. Wallenstein avait eu vent de l'approche des suédois dans l'après-midi. Voyant le danger il avait envoyé une note au général Pappenheim en lui ordonnant de revenir aussi vite que possible avec son corps d'armée. Pappenheim reçut la note après minuit, et immédiatement se mit en route avec presque toute ses troupes pour parcourir les 40 km qui le séparaient de Wallenstein. Pendant la nuit celui-ci, conscient de sa nette infériorité numérique, déploya son armée en position défensive le long de la route principale de Lützen à Leipzig qu'il renforça avec des tranchées. Il appuya son flanc droit sur une colline basse, sur laquelle il plaça sa principale batterie d'artillerie.

La brume du matin fit attendre l'avance de l'armée suédoise, mais à 9 heures les deux forces se virent enfin. Un réseau complexe de canaux empêcha l'armée protestante de se déployer et d'être prête à lancer son attaque avant 11 heures du matin.

Déroulement
Au départ la bataille s'engagea bien pour les protestants qui avaient réussi à entourer l'aile gauche de Wallenstein qui était son point faible. Juste quand le désastre parut imminent, Pappenheim arriva avec deux à trois mille cavaliers et repoussa les suédois. Mais pendant la charge Pappenheim fut mortellement blessé. Il succomba alors qu'il était évacué dans une voiture.

Peu après midi Gustave Adolphe fut tué en menant une charge de cavalerie. Cependant dans la fumée épaisse de la poudre et la brume son sort demeura inconnu pendant quelque temps. L'infanterie continua à suivre les ordres et tenta l'assaut du centre impérial solidement retranché mais fut décimée par le feu de l'artillerie et de l'infanterie puis la charge de cavalerie. La panique commençait quand le troisième en commandement, Dodo von Knijphausen, sut rallier les soldats ; le chef en second Bernard de Saxe-Weimar, ayant appris la mort du roi vint de l'aile gauche pour assumer la direction de l'armée entière.

Les Suédois déclenchèrent leur dernier assaut vers 16 heures. Ce fut un combat sanglant avec des pertes importantes de chaque côté. Finalement au crépuscule les Suédois prirent la principale batterie d'artillerie des forces impériales. Celles-ci firent retraite hors de portée, abandonnant la place.

Vers 18 heures l'infanterie de Pappenheim, environ 3 000 à 4 000 soldats, arriva. Bien que la nuit fût tombée ils voulaient monter une contre attaque. Mais Wallenstein considéra la situation sans espoir et ordonna de retourner vers Leipzig sous le couvert des troupes fraîches.


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MessagePublié: 13 Août 2007 16:38 
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Inscrit le: 08 Avr 2005 12:32
Messages: 1131
Localisation: Namur
Plus d'un mois de retard, mais tant pis... J'espère que CELTORF ne m'en voudra pas de lui piquer ainsi son sujet et sa présentation, mais les bonnes idées sont faites pour être copiées.

La bataille de Courtrai, aussi appelée la bataille des éperons d'or.

Date:
11 juillet 1302

Lieu:
près de Courtrai (Flandre)

Belligérants:
Français : l'Ost royal de France, commandé par Robert II d'Artois.
Flamands : les Miliciens flamands, le Duché de Brabant et le Comté de Namur commandés par Jean Ier de Namur et Guillaume de Juliers.

Prémices:
Cette bataille a pour origine les Matines brugeoises : l'assassinat au cours de la nuit dans leur chambre à coucher d'un millier de partisans du roi de France par les membres des milices communales flamandes le 18 mai 1302 suite à une rivalité opposant les artisans tisserands et commerçants (l'industrie du textile faisait la prospérité de la Flandre) au roi de France Philippe le Bel. Ce fut l'emprisonnement à Paris de Gui de Dampierre, Comte de Flandre, qui avait pris le parti des tisserands, foulons et autres drapiers qui déclencha les Matines bourgeoises.

La ville de Courtrai est prise par Gui de Namur (le frère de Jean Ier de Namur et le fils de Gui de Dampierre) dans les premiers jours de juillet et la garnison française se réfugie dans le château. Pendant ce temps, le roi Philipe le Bel a levé une armée à la tête de laquelle se trouve le comte Robert d'Artois. C'est cette armée qui sera vaincue, avec l'aide des Brabançons et des Namurois, par les milices communales flamandes à Courtai.

Déroulement:
Les deux armées se font face le 8 juillet. Les forces en présence sont déséquilibrées. Les troupes flamandes, les "Klauwaerts" (troupes de la commune nommées ainsi par allusion aux griffes du lion qui ornent la bannière de Gui de Dampierre) sont composées de 20.000 combattants (dont 1.300 hommes de Jean de Namur), des hommes à pied munis du goedendag ("bonjour" en néérlandais), une lourde lance hérissée d'une pointe métallique. Ils prennent place devant les murailles de la ville, sur un plateau bordé par un marécage, derrière un fossé en demi-lune. Les troupes françaises (environ 50.000 hommes : 30.000 fantassins, 10.000 arbalétriers et 7.000 chevaliers) s'amassent sur une plaine face à la ville. Elle se partage en trois corps, l'un commandé par le connétable Raoul de Nesles, l'autre par Robert d'Artois et le dernier par le Comte de Saint-Pol. Robert D'Artois, sûr de la victoire après que les hommes qu'il avait envoyé en reconnaissance lui avaient affirmé que l'armée flamande n'était composée que de "paysans et de tisserands armés", rejette la suggestion de contourner l'armée flamande.

Le matin du 11 juillet, les archers entament les hostilités. Après un échange de flèches et de carreaux d'arbalètes, les Français font avancer leurs fantassins jusqu'au fossé. Les chevaliers français, impatients de récolter les fruits d'une victoire qu'ils jugent facile, s'élancent et s'embourbent dans les marécages. De plus, avant l'arrivée des troupes françaises, les flamands avaient recouvert de claies et d'herbes les nombreux fossés de la plaine, fossés dans lesquels tombèrent de nombreux chevaliers. Le corps d'armée de Raoul de Nesles puis celui de Robert d'Artois s'engouffrent dans ce piège. Les chevaliers trop lourdement armés ne peuvent s'extirper du bourbier. Le fossé en arc de cercle les empêche de contourner l'obstacle. L'arrière-garde, commandée par le comte de Saint-Pol, décide alors de rebrousser chemin.

Les troupes flamandes, pour la plupart composée de paysans et de miliciens sans grande expérience de la guerre manquèrent à plusieurs moment de perdre courage et de battre en retraite. Ce qu'ils firent un instant, abandonnant Guy de Namur à se battre seul contre l'ennemi avant d'être repoussés vers la ligne de front par d'autres nobles flamands. Le courage dont fit preuve à cet instant Guy de Namur lui valu d'être longtemps loué par ses compatriotes, comme en témoignent les écrits de Louis Van Velthem, un curé brabançon qui raconta la bataille :
"Pourtant si Messire Guy n'était pas resté à son poste, la situation aurait été moins avantageuse. Louons son intrépidité, c'est elle qui sauva l'honneur de la Flandre."

Les combattants flamands, peu au fait des us et coutumes de la guerre, massacrèrent les chevaliers à terre sans chercher à faire de prisonnier. C'est ainsi que périrent dans la bataille un grand nombre de chevaliers français dont deux des trois commandants de l'armée française : le comte Robert d'Artois et le comte de Nesles. Les troupes victorieuses ramenèrent comme trophées les éperons d'or de tous les chevaliers tombés dans la bataille. Ces trophées orneront l'église Notre-Dame de Courtrai avant d'être récupérés par la France et installés à Dijon. Ce sont ces éperons qui sont à l'origine du second nom que porte cette bataille.

Pour les Flamands, cette victoire sonne le début de leur indépendance. Guy de Dampierre est bientôt de retour à la tête de son comté et organise le mouvement de libération qui gagne plusieurs grandes villes de Flandre. Quant à Philippe le Bel, il sort considérablement affaibli par cette cuisante défaite : il y a perdu une grande partie de sa chevalerie, plusieurs de ses maréchaux et beaucoup de prestige. Ce qui lui vaudra de garder, par la suite une grande méfiance vis à vis de la capacité de résistance des troupes flamandes.

Aujourd'hui, le jour du 11 juillet est, en souvenir de cette victoire, la date de la fête annuelle de la communauté flamande en Belgique. Cependant, si de nombreux auteurs et historiens, présentèrent cette victoire comme étant exclusivement flamande, c'est tout à fait faux : c'est une victoire belge. En effet, de nombreux francophones se battirent au côtés des flamands comme les Brabançons, commandés par Jean de Cuyck, les Mosans commandés par Jean de Namur, les Wallons commandés par Guillaume de Juliers et enfin les hommes du comté de Looz que mèna au combat Henri de Petershem.

SOURCES : Wikipédia ; L'histoire militaire des Belges.

EDIT : Pour ceux qui se demande à quoi ça ressemble un goedendag :
http://www.liebaart.org/goeden_n.htm


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MessagePublié: 15 Août 2007 23:03 
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Inscrit le: 08 Avr 2005 12:32
Messages: 1131
Localisation: Namur
Désolé pour le double post, mais bon, si j'édite mon message, personne ne le verra.

J'ai trouvé ce site qui résume à peu près toutes les grandes batailles de l'histoire. C'est très bien fait et très complet.
http://users.skynet.be/grandes_batailles/pages/0.html

_________________
Membre de la compagnie médiévale du Furet et Messager de Corvus.
Ma galerie DeviantART
Roman fantastique que je publie sous forme de blog


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MessagePublié: 17 Août 2007 23:41 
non, je ne t'en veux pas. d'autant plus que tu met des liens bravo. Aller faite nous découvrir aussi vos bataille régionale ou inventée (lotr...)
Mais il est tard, peut etre une bataille demain qui sait.


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