il y a des descriptions de cavaliers indemnes d'un tir nouris portant un haubert de maille. tel godefroi de bouillon lors de la première croisade, qui revint a son camp "a la semblance d'un porc épic", cribler en tir tendu par les arabes, donc a l'arc composite, mais indemne.
avec cette desription on apprend deux choses. les flèches passent la maille, elles sont planté dedant, mais pas le gambison. la conjonction des deux est la vrai protection du chevalier.
maintenant, dire que la maille ne sert a rien c'est a mon avis une erreur. la tréfilerie n'existait pas a l'époque. le fil ne venait pas d'acier étiré a chaud a la machine mais d'un bloc battu pour être réduit et donc forgé. ensuite le rivetage n'avait rien a voire avec les mailles qu'on trouve actuellement. un des bout de l'anneau était aplatit et troué, l'autre étiré en pointe et passé dans le trou avant d'être riveté. puis le maillon était frappé pour être remis a plat, ce qui donnais la forme lenticulaire a la section de fil. la section n'étant plus ronde mais ovale, la résistance a l'écartement était augmentée.
on est trés loin des mailles abouté qu'on se fait le soir devant la télé
la résistance était concidérable et certaines partis du haubert renforcé. la comparaison de mon exemple, le "porc épic", montre bien que la pénétration est faible. si les flèches étaient fiché dans les protections, le chroniqueur aurais parlé de hérisson a mon avis, le choix du porc épic montre bien que les flèches pandent planté dans la maille. même si elle est pénétré, la maille offre une résistance a l'impacte qui fait perdre tout inertie au projectile. le gambison fait le reste.
en parlant du gambison. son usage n'est pas générale avant les croisades justement. c'est une protection de pauvre a la base. pour ceux qui n'ont pas les moyens de se barder de fer. les légions tardives, qui n'utilisaient plus les ségmentata, portaient la maille par dessus leurs uniformes, les carolingiens portaient la broigne quand ils en avaient les moyens, et les normands a hastings, doublaient leurs mailles de renforts de cuirs pour la soutenir. le gambi est une adaptation occidentale aux troupes de harcellement orientales. si on voit tellement de gambi en reconstitution c'est surtout pour des résons de sécurité en combat. les combatants de l'est, bysantins, arabes, turcs, slaves, lui préféraient une cuirasse lamélaire par dessus la cotte, en métale ou en cuir. les vikings, a chevale sur les deux mondes, ont piqué aux deux mais comme d'habitude, seuls les plus riches en avaient les moyens.
les dégats des archers sont relatifs en faite. a hasting, les hulscarls d'harold, était peut éprouvé par les archers de guillaumes grace a leurs protections, les ravages de l'archerie a la fin de la battaille se firent sur l'ost mal équipée, les croisées pratiquaient la même technique que les bysnatins facent aux cavalier légérs turcs et arabes, celle de bloc compactes de fantassins, avançant en forteresse mobiles pour se protégéer des tires et acculer les cavaliers pour que la chevalerie puisse les chargers. il n'est pas d'exemple de battaille gagné uniquement par l'archerie alors que les orientaux avaient une écrasante suppériorité de ce point de vue. a azincours ce furent les chevaux qui furent les premières victimes des tirs anglais. la chevalerie française, chargent sans le soutine de ses fantassins dans un tir de saturation, a été capturé, et pas décimé, dans sa grande majoritée. c'est la décision dédouard d'angleterre, de tuer les prisonniers pour pouvoir fuire aprés la battaille qui fut un carnage.
donc a mon avis maille et armures étaient une protection valable contre l'archerie. la légende des arcs comme arme ultime vien surtout du faite qu'on sait encore faire des arcs performants alors que nous avont perdu les secrets des protections de l'époque.