Pardonnez-moi de ressusciter mon sujet mais il y a une nouvelle information concernant ma cotte de maille a la quelle je suis a peut près certain de trouver une réponse ici.

Historiquement, les manches de cotte de maille etaient elles portées longues ou arretaient-elles au coude, comme on peut voir tres souvent dans les GN.

Ben ça dépends des époques et du statut de ton personnage:

Jusqu'au XIIIe c'est court, mais au dessus du coude et bien ajusté, pas comme les manches de GN dans lesquelles tu pourrait caser une cuise de carlos.
au XIIIe, c'est long pour les très riches et court pour les juste riche.
Jusqu'au XVe c'est plutôt long.
Après j'en sais rien, je sais même pas dans quelle mesure la cotte de maille à été conservée

C'est un résumé très grossier, mais ça te donne une idée.
Si tu veux un renseignement plus précis attends le passage de corsaire.

La survivance de la maille après le XVème se réduit à quelques pièces pour couvrir les points faibles d'une armure (sous les bras, l'arrière des cuisses et des mollets selons les modèles).

Arf ! 'tention, je suis très très loin d'être un expert !

Mais effectivement, il y a une grosse contrainte financière. On sait que les normands lourds au XIème avaient des hauberts longs fendus devant et derrière, avec manches longues et qui descendaient en dessous du genou, il me semble. Le haubert porté par les chevaliers au début du XIIIème était un peu plus court, mais à manche longue, avec des chausses de mailles. Et un peu plus tard, c'est carrément une sorte de combinaison : camail intégré au haubert, moufles de mailles également intégrées, chausses de mailles... c'est ce qu'on appelle la lorica integra. A coté de ça, à la même époque, on a des sergents d'armes, moins fortunés, qui se contentent d'un haubergeon (manches courtes, descend à mi-cuisses). Donc voilà, c'est assez variable.

Moi je garderai une chose à l'esprit : il ne sert à rien d'encombrer les mains si le reste du corps n'est pas protégé. On a besoin d'être mobile des mains parce que pour survivre à une bataille, le meilleur moyen, c'est de tuer ton adversaire avant qu'il ne te tue.

je pinaille un coup !! le haubert normand du XIème ne descend pas au desoous du genoux et s'arrète au coude. la tapisserie de bailleux en ateste. cette pratique vien a la toute fin du sciècle avec la première croisade. c'est la conséquence de la généralisation de l'escrime a la lance couché qui fait pénétré le cavalier en profondeur dans la ligne advers et demande une meilleur protection pour celui ci.

Je crois que les plus riches normands portaient le haubert sous le genou et manches longues?

Ah, tu me fiches le doute, là...
Mais bon, pour revenir à la question initiale : ça dépend ! Ca dépend de l'époque, mais ça dépend surtout de la richesse ! A presque toutes les époques, on trouve des contre-exemples quand on va taper dans le très riche.