Nyrone a écrit:
Tu es très doué pour réécrire de façon compliquée et sentencieuse le contenu du message précédent...
Et en plus, à mon humble avis tu te trompes dasn la mesure où, dans un GN, le rôle ne se limite pas à des buts.
Un rôle, c'est un personnage, à savoir le subtil mélange entre :
- une histoire intégrée au contexte
- un caractère
- des buts
Enfin, relis-mieux mon message précédent. Quand j'évoque les exemples de BCB et autres, c'est pour mieux montrer l'inanité de critères qui cadreraient la définition du GN...
Merci de ta précision et je peux faire plus encore,
Il est indécent de cadrer et réduire l'homme aux simple droits de l'homme et pourtant que de progrès une fois acceptés, notre société n'en est pas moins créative. Cela lui évite de ressaser sur ce que peux être la liberté ou le droit et lui permet de se concentrer sur ce qui est important.
Le GN c'est pareil, ta définition est pas mal
""Le GN devient donc, en gros, de la simulation ludique et scénarisée"", c'est le talent du GN que de se servir de tout ce qu'il trouve pour atteindre un objectif de divertissement :
simulation (connotation modelisation, faire comme si, avec le simulacre de quelque chose que l'on ne peut faire en vrai sans risquer sa peau ou autre)
ludique (connotation mécanisme de prise, de jeu , de compétition)
scénarisée (inscrit dans un culture "fantaisie où l'on se plait à inventer des mondes logiques et structurés qui dépaysent)
Voilà trois mots qui ne sont pas idiots et que tout le monde cite. Manque quelques précisions, c'est sûr : sur un terrain choisi à l'extérieur de la société avec des règles quin'existe que durant un court moment.
Pour créer il nous faut aussi des bases, sans critères au départ on est mal barré, il faut les fixer. On n'est pas obligé de fixer quelque chose de fermé.
Mon raisonnement est celui-ci, et tu peux ne pas le partager, c'est cela le débat.
Vois-tu je distingue deux éléments de base nécessaire avant de créer un style:
un squelette
et la viande qu'on met autour
(l'image est bizarre et tu vas vite comprendre)
un squelette : il faut une colonne vertebrale, parfois des membres supérieur, inférieur, c'est selon :
$ pour un orvet, une colonne et des pattes avant
$ pour un serpent, une colonne, une tête
$ pour un humain, une colonne, deux memebre sup, et deux membres inf et une boite cranienne
Tous structurés, tous très différents, tous très analogues, et que dire des muscles, tous d'un style différent. Mais le tout est bien un être vivant qui a les même propriétés : ils se déplacent, font du bruit, tue, mangent, mais quelque chose les distinguent : le but, l'action et ce que l'on interprète à la vue de leur actes.
Ce que j'essaie de faire dans un GN lorsque je fixe des trucs c'est de me servir d'un mot pour fixer un vocabulaire qui sert de squelette [ destiné à structurer ] et qui sert à exprimer quelque chose qui peut sonner faux au départ et contre lequel on va lutter et que l'on va modifier.
On garde en tête ces structures puis on s'adapte à la réalité, les discussions tournent autour du mot et très vite on s'en tient au concept et on garde ou modifie le mot pour se comprendre : un vocabulaire métier. Au cinéma cela a été le cas, il a même fallut inventer des mots.
Tu nous dit : le caractère, l'histoire et les buts et je suis d'accord. Voici ce que j'en pense
La partie qui appartient au sensible, à l'âme, au but dans le personnage n'est pas le rôle (déformation anglosaxonne RPG) mais à l'interprétation du rôle, l'interprétation de la psychologie du personnage, ce n'est ni la viande ni le squelette d'un personnage et pourtant sans ces deux éléments il n'y aurait rien que l'on puisse inventer.
L'âme d'un personnage dépend de ces structures. Dévoiler des structures ou tout concevoir en structure casse irrémédiablement la magie d'un GN, c'est pourquoi on le réserve à des organisateurs. Les joueurs eux profitent de la magie créée par ces structures qui sont rendues invisibles dans les fiches et dans les scénarios mais qui pourtant sont très présentes.
Un rôle n'est pas un personnage, je ne voudrais pas polémiquer pour rien.
Un "rôle" est ce qui justifie les actes sociaux d'un personnage dans un GN qu'il met en oeuvre avec, à côté ou en opposition les autres personnages.
Le caractère c'est la représentation de ses actes vécu par les autres personnages.
A travers cette représentation du monde, le joueur interprète le rôle que joue le personnage, il le fait à l'aide de l'histoire du personnage.
Après nous sommes tous d'accord que des critères fige le GN, qui est encore en devenir. Malgré tout je pense que le GN est déjà fixé depuis longtemps.
Je dirais que tout est GN dès que l'on créé un "simulacre" de quelque chose dans un temps limité dès lors que l'on joue en groupe dans un cadre différent de la vie courante. Cela passe par un jeu ultra simple à très sophistiqué. Le GN a trois thème de jeu récurrent : l'action, le rôle et l'interprétation (au sens comédie du terme).
Je m'en sers lorsque je travaille sur des persos, sur des histoires.
Un exemple différent, sur le site de Frédou qui décrit bien aussi la construction entière d'un GN de cette manière avec des structures. Il utilise un autre vocabulaire, c'est certain, nous venons d'horizons différents et cela n'est pas moins intéressant.
http://perso.wanadoo.fr/claire.fred/index4.html
Cordialement,
Max Pauron
lycnos.free.fr