Oui, c'est vrai qu'un vassal est un noble.
D'ailleurs, pour rappel historique (si jamais tu veux une base historique), il y avait les trois ordres. La noblesse, le clergé et le tiers-état (le tout-venant, du mendiant au soldat, du musicien au riche marchand…)
On pouvait rentrer dans la noblesse par les faits d'armes, et être anobli, plus tard, on pourra acheter les lettres de noblesse.
On rentrait très facilement dans le clergé. Les familles nobles pour éviter les partages de terre à la succession, laissait le premier fils au fief, le deuxième était pour l'armée (comme officier quand même, on n'est pas des gueux !!), et le troisième à l'Église. Ce qui explique que de nombreux nobles soit dans l'armée royale. (D'artagnan a du quitter ses terres pour laisser y son grand frère, il est devenu bien plus riche que lui d'ailleurs…).
Bref, l'ascenseur social, très lent au moyen-age profitait surtout aux nobles. Mais des roturiers non combattants s'en tirait bien aussi (Jacques Cœur). Ils finissaient anobli souvent.
Pour l'alchimiste, c'est effectivement subjectif. Je pense, à tort ou à raison, que ces lettrés-savant formaient une sorte de secte trans-nationale, trans-éthnique. Mais c'est juste une idée jetée à la va-vite sans étude historique derrière tout ça. Chacun forme son monde comme il veut.
D'autant qu'il doit bien y avoir des alchimistes engagés par un seigneur pour son seul bénéfice…
Je comparerais aussi les compagnonnages à des ONG très fermées, et donc réputées neutres politiquement, car le savoir qu'elles mettent en œuvre est trop large pour ne provenir que d'un seul pays. Encore une fois, c'est juste une idée…
De toute façon, il rationnaliser car il y a tellement d'exceptions sinon : un religieux prie, normalement. Mais certains moines sont diplomates ou médecins ou professeurs ou encore artistes. Sainte-Hildegarde était botaniste, musicienne, écrivain, guérisseuse et supérieure d'un couvent.
Certains commerçants sont nobles, certains nobles sont religieux, certains voleurs sont nobles,
certains voyageurs sont lettrés, voleurs, médecins, nobles, commerçants et soldats tout à la fois
Bref, on classe si on veut, à nos risques et périls…
J'applique cette règle pour les perso. Je tire au hasard ou je négocie avec le joueur la singularité du personnage sur une échelle du genre :
situation banale < | | | | | | | | | | > situation étrange.
sachant que dans la partie, il y a au moins 50 % de banale et au plus 5 % d'étrange (singulière) et le reste dans les phases intermédiaires. Je donne ces chiffres de façon générique et non-testée. Ce n'est pas une règle sacrée. Pareil pour le nombre graduation entre banale et étrange.
De la sorte, on ne trouvera pas 28 exorcistes pour 15 artisans et commerçants sur une partie (à moins que cela soit le thème : "Colloque international secret de l'exorcisme"
)