En avançant ma cotte de maille cet apres midi je me suis posé une question. Je me demandais si il y avait un nom bien précis pour parler des gens qui font des cottes de mailles. J'ai d'abord pensé au mot "Mailleurs" mais comme j'ai pas trouvé ce mot dans le dictionaire je me dis que ça doit pas être juste.

Y a-t-il des spécialistes qui auraient une réponse dans la salle?

des fous, ... je le sais j'en fais partie
Garret

des spécialistes... non pas!
des amateurs...certainement.

pour répondre à ta question on colle généralement toute sorte de sobriquet au "mailleurs".
Du "Fou furieux", en passant par "la tricoteuse", jusqu'aux "gnomes" et autres "nains".

pour ma part je préfère le surnom de "Barge" ou de "tricoteuse"...
parcequ'il faut vraiment en tenir un couche tant pour faire un cotte que pour la porter en plein été.
Mais d'un autre coté quoi de plus enivrant de monter sa maille auprès de l'âtre alors que dehors l'hivers étale ses longues nuits froides

Je veux pas dire de clownerie, mais j'ai entendu parler de "haubergier" un jour, seulement je ne sais plus où ni quand ... Haubergier pour celui qui fait des hauberts donc, mais moi j'aurais dis "armurier" tout simplement

D'acord, donc en gros, si je résume ya pas vraiment de terme particulier, c'est ça ? c'est fou comme je rigole ça se résume à l'armurier qui englobe le tout, ok.
Quoi que j'aime bien aussi le terme de barge (bin oui étant donné qu'on m'a déjà appelé comme ça quand j'ai dis que je me faisait une cotte de maille c'est fou comme je rigole)

eh ben voilà un plus pour la cause

Je pense que cela rentre dans le métier d'armurier, d'ailleurs le matériel requis pour faire de la maille se trouve en forge.

A ce que je sache, on dit, comme l'a dit Golum, "haubergier"... mais forgeron devrait aussi faire l'affaire

oui c'est haubergier, j'ai des livres qui parlent de la cotte de maille et ce n'est pas juste ceux qui font des haubert c'est tout ceux qui font de la cotte .

Les gens qui font des cottes de mailles(j'en fais partie)sont sain d'esprits voyons...

Comment ça ce nest pas normal que j'aille au bureau avec mon camail et haubert???!!!!!!pfff bande de jaloux!!!!

Perso je trouve que "forgeron" fait trop pensé a la forge et donc au métal chauffé au feu, etc...

Mais haubergier ok. Quelqu'un dis mieux?

Par définition, "forger" consiste à déformer le métal par pressions successives, à chaud ou à froid, afin d'arriver à la forme finale.

Ensuite, un cotte de maille d'époque était rivetée à chaud, et cela donne des anneaux fermés qui ne bougent plus, le rivet étant "soudé" à l'anneau (ils doivent sûrement ajouter du borax ou autre, afin de ne pas monter à trop haute température, où le carbone quitte l'acier au détriment de sa solidité)

Donc Forgeron ou Armurier sont des termes tout à fait valables, vu qu'une forge est nécessaire (de plus, pour obtenir le fil d'acier, il faut un montage cônique dans lequel on frappe l'acier, afin qu'il en ressorte aminci, si le cône est pyramidale, vous avez des anneaux plats)

non non je me suis renseigné, c'est bien haubergier qui vient de haubert

Ha ouai c'est juste! j'avais plus pensé a cela! C'est vrai qu'a l'époque ils faisaient des anneaux riveté. OK ok, j'ai rien dit alors.

Mais a voir c'est un haubergier, bin merci tous pour vos réponses!

Je confirme il s'agit bien d'un haubergier même si d'autres termes devaient être employés au Moyen Age. Forgeron peut je pense aussi convenir car il faut savoir qu'à l'époque nos chers amis coupaient les anneaux ... au burrin après avoir chauffé le fil dans le feu ce qui nécessitait une forge.

Et puis les anneaux n'étaient pas tous rivetés. Ils pouvaient être ouverts comme ceux que la plupart d'entre nous montent, rivetés 1 sur 2 (c'est à dire 1 riveté et un soudé à chaud ou ouvert), en grain d'orge (la moitié des anneaux coulés directement dans un moule pour avoir un anneaux fermé avec un faux rivet dessus et la moitié soudés à chaud ou ouverts pour tenir les moulés). En plus seuls les Occidentaux faisaient des mailles rivetées ou soudées à l'origine. Ce n'est qu'avec les Croisades que les Sarrasins se sont mis à fermer leurs mailles après avoir constaté la supériorité de cette méthode face à leurs mailles ouvertes.