livre : historique romancé de la guerre de cent ans...

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orna
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bon, je préviens tout de suite, c'est de l'excellent francais, en deux fois sept tomes de 800 pages chacun...(^-^)

bon pour l'avertissement, c'est fait, rentrons dans ce chef d'oeuvre :

il s'agit des cycle "Ogier d'Argouges" et "Tristan de Castelreng", écrits par Pierre Naudin, Historien. nous sommes pour le premier dans la guerre de cent ans, quelques jours avant la bataille de l'écluse (perdue comme à peu près toutes les batailles ^-^' par les francais). c'est de l'historique pur, qui, en plus de relater les faits importants de cette période, est romancé autours d'un personnage principal, chevalier de son état. De l'histoire comme je n'en avais jamais lue, parsemée de termes d'ancien français (ca peut toujours servir...) et extêmement précise pour ce qui est de la chronologie. c'est en lisant ce livre que j'ai découvert toute l'horreur de ce moyen âge( tellement reluisant quand il est présenté par Chrétien de Troyes...), la bêtise des nobles (francais...), en gros le bazar total de cette époque. tout en termes précis, le plus étant (pour les plus hardis) la centaine de page d'annexes historique (textes d'époques à l'appui) pour chaque livre (intéressant mais... ne pas en abuser tout de même). les connaisseurs apprécieront le travail pour ce qui est de l'héraldique. ces livres sont tellement particuliers qu'ils en sont difficiles à décrire, mais je trouve que ce sont de vrais petits monuments de la littérature francaise.

je ne sais pas si j'ai bien réussi à vous en faire l'éloge... mais je suis certain que (pour les bons lecteurs, et de plus passionnés..), si vous les commencez, vous ne pourrez plus vous arrêter. c'est de la parfaite culture moyen ageuse.

Si vous les avez lu, ou si vous désirez une description ou des précisions en plus, dites-le... je me ferai un plaisir d'y répondre.

Korrigan
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Naudin est excellent. Dame Hermine l'a vu en cotte de mailles, épée au coté dans un salon de livres. :D

Murena
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Il est formidable. Les cycles sont pâssionnants et parfaitement documentés.

A lire en annexes à la fin du tome VII du cycle d'Ogier d'Argouges (je crois) la charge formidable contre Maurice Druon qu'il étrille copieusement.

C'est un régal et un fidèle reflet d'une époque terrible : guerre de 100 ans, peste, famine,...

A la lecture du cycle je n'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi nous ne sommes pas anglais tant les Rois de France furent lamentables durant cette triste période.

Une lecture de l'histoire très documentée et sans concessions. Indispensable. Attention, son souci du détail pourra lasser certains lecteurs qui attendent juste une épopée épique. C'est plus proche de l'Histoire vue à hauteur d'homme.

Quote:
Naudin est excellent. Dame Hermine l'a vu en cotte de mailles, épée au coté dans un salon de livres.

Cela ne m'étonne même pas... :lol:

Korrigan
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Murena wrote:A la lecture du cycle je n'ai d'ailleurs toujours pas compris pourquoi nous ne sommes pas anglais tant les Rois de France furent lamentables durant cette triste période.

Tsss ! Breton je suis, breton je reste ! :P

Que dirent des erreurs des dirigeants d'une contrée étrangère... ;)

Appocalypseknight
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Mais ils ont l'air excellents ces bouquins!!!

Je viens de faire une recherche et apparement Pierre Naudin a écrit trois cycles:

Par ordre de parution:

-Cycle d'Ogier d'Argouges.

-Cycle de Tristan de Castelreng.

-Cycle de gui de clairbois.

Description de l'éditeur pour chaque premier tome des séries:

-Cycle d'Ogier d'Argouges:

24 juin 1340 - La bataille navale de l'Écluse s'achève par une cruelle défaite. La flotte du roi de France, Philippe VI, est anéantie. Les Anglais s'assurent la maîtrise des mers. Le jeune Ogier d'Argouges perd successivement ses illusions sur la guerre, sa confiance en son suzerain et surtout, il voit, impuissant, bafouer l'honneur de sa famille, une des plus illustres de la Normandie. En effet, son père, le chevalier Godefroy, faussement accusé de trahison, est dégradé devant les survivants du massacre. Les glorieux lions d'or du blason des Argouges sont diffamés, c'est-à-dire privés de leur longue queue en panache, par le véritable responsable de cette tragédie : Richard de Blainville, traître à son pays, secrètement allié au roi Edouard III d' Angleterre.
Pour qu'il puisse surmonter cet opprobre, Godefroy confie son fils à son beau-frère, Guillaume de Rechignac. Ce preux a pour mission d'inculquer à son neveu le métier des armes. Pendant cinq ans, sous la double férule de son oncle et de son sénéchal, Blanquefort, Ogier apprend à devenir un homme et mieux encore : un chevalier. Dans les murs du château de Rechignac en Périgord, il connaît les amours les plus simples, mais aussi les plus singulières avec Anne, la lavandière, Adelis, la ribaude et Tancrède, l'étrange cousine qui sait si bellement s'offrir et si bien se reprendre.
En août 1345, les Anglais déferlent sur le Périgord. Ils sont conduits par un capitaine d'aventure, Robert Knolles, dit Robin Canole. Rien ne leur résiste.
Dans leurs hautes murailles de Rechignac convoitées par les "Goddons", Ogier, son oncle et Blanquefort s'emploient à stimuler le courage des hommes, des femmes et des enfants livrés à l'angoisse et au désespoir. Les assauts des "routiers" se multiplient. Le fier château ardemment défendu sera-t-il un jour envahi ?
Le sens inné de l'épopée éclate dans « les Lions diffamés » qui sont aussi une brillante étude des mœurs de l'époque. Dans ce récit de feu, de fer, de sang, Pierre Naudin nous restitue à la fois la pathétique vérité du tumulte des armes et des soupirs d'amour.

Pierre Naudin a publié des essais et plusieurs romans, notamment : « les Mauvaises Routes » (Gallimard, 1959). Les Lions diffamés sont le premier épisode d'une fresque en sept tomes, le Cycle d'Ogier d'Argouges, vaste chanson de geste enracinée dans l'histoire de la guerre de Cent Ans.

-Cycle de Tristan de castelrang:

Le jeune chevalier de la Langue d'Oc, Tristan de Castelreng, figure dans la suite du roi Jean le Bon lorsque celui-ci, avec l'agrément des Anglais qui l'ont arrêté à Poitiers, va prendre possession du Duché de Bourgogne (décembre 1361). Capturé par une noble dame dont il a repoussé les avances, Tristan s'évade grâce à l'aide d'un ancien truand : Tiercelet de Chambly. Leur fuite les entraîne vers Lyon. Dans une auberge, Tristan sauve d'un viol collectif une jouvencelle, Oriabel, dont il s'éprend. Un malandrin, Naudon de Bagerant, les tient désormais sous sa coupe. Il les emmène à Brignais où se sont assemblés la plupart des routiers du royaume. Les prisonniers et prisonnières y subissent d'effroyables sévices.
Alors que Tiercelet cherche vainement une astuce pour quitter cet enfer, l'armée française se présente devant Brignais (6 avril 1362). Elle y sera taillée en pièces. Tristan qui, l'épée à la main, défendait sa vie parmi les routiers, sera considéré comme traître à la Couronne. Emmené à Lyon, il se verra condamné au bûcher. Dans la charrette qui le conduit au supplice, il désespère de tout. Mais la Providence veille…

Né en 1923 à Choisy-le-Roi, Pierre Naudin a exercé différents métiers dont celui de journaliste. Après quelques romans et essais loués par la Critique, sa passion du Moyen Age l'incita à entreprendre de consciencieuses recherches sur le XIVe siècle. Si le Cycle d'Ogier d'Argouges ne cesse d'enthousiasmer de nouveaux lecteurs, il est certain que les aventures de Tristan de Castelreng augmenteront irrésistiblement son audience auprès d'un public enchanté par son style, son respect de l'Histoire et son constant souci du détail authentique.

-Cycle de gui de clairbois:

L’été 1392. Une saison torride. Le 5 août, après midi, lors de la traversée de la forêt de Longaunay, Charles VI est pris d’un subit accès de démence. Ce n’est pas sa première crise, mais la troisième. Elle est terrible : maniant violemment son épée, le roi tue quelques compagnons. Aussitôt, la plupart des capitaines de l’armée en marche vers la Bretagne n’ont qu’un mot à la bouche : poison. C’est aussi la conviction du connétable de France, Olivier de Clisson, la “bête noire” des sournois ennemis du jeune roi de France.
Qui sont-ils ? Ses oncles, les ducs de Berry, de Bourgogne et de Bourbon qu’il priva légitimement du pouvoir, et son frère, le volage Louis d’Orléans épris un temps de sorcellerie. Il est également probable que la reine Isabeau ait trempé dans le ténébreux complot ourdi contre son mari. Frivole, dépensière, impudique et d’une salacité affirmée, maîtresse reconnue du beau Louis, la Bavaroise impopulaire veut aussi gouverner la France.
Un jeune écuyer du Maine, Gui de Clairbois, participe à la chevauchée tragique au cours de laquelle, peu avant le drame qui l’endeuilla, un homme hirsute et dépenaillé a sommé le roi de ne pas cheminer “plus avant” car il était trahi. Gui assiste à la crise qui fait d’un souverain malade, assoupi sur la selle de son cheval, un forcené. Venu à Paris pour y chercher fortune, il a participé à la défense d’Olivier de Clisson assailli par quarante sicaires à la solde de Pierre de Craon et de Jean IV de Montfort, duc de Bretagne. Des événements contraires ont semé dans le cœur du jeune provincial deux sentiments inconciliables : l’amour et la haine. L’amour c’est Alix d’Apilly qui l’admire depuis qu’elle l’a vu jouter en l’Hôtel Saint-Pol. La haine, c’est Guillaume de la Champagne, seigneur d’Apilly, le père de la jouvencelle. Il est responsable du meurtre d’Hedwige de Clairbois, la mère du jeune homme. Qu’adviendra-t-il de ces deux êtres apparemment faits l’un pour l’autre ? Maintes déceptions, maintes désillusions les guettent déjà sur le chemin du bonheur…

Avec « Les Fureurs de l’été », Pierre Naudin ouvre magistralement son troisième cycle consacré à la Guerre de Cent Ans et particulièrement à la vie en France au XIVe siècle.
Les milliers de lecteurs fervents qui, depuis « Les Lions diffamés », se passionnent pour son œuvre sans égale, seront emportés une nouvelle fois par les aventures mouvementées de ses nouveaux personnages. Elles sont éclairées par la multitude de documents de toute première importance qu’il fournit en historien minutieux de son époque préférée.

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Voilà un avant goût de chaque série, par contre apparement certains tomes sont rares et difficiles à se procurer notament pour la première série.

Orna: Toi qui a lu les deux premièrs cycles lequel conseilles-tu en priorité?

orna
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bennn tu les trouve de partout (dans les grands magasins (type fnac)), tu demandes Naudin et on te sors la panoplie (normalement). pour les noms... c parti :

cycle Ogier d'Argouges :
les lions diffamés
Le granit et le feu
les fleurs d'acier
la fête écarlate
le noces de fer
le jour des reines
l'épervier de feu.

pour le cycle tristan de castelreng (qui se déroule une petite dixaine d'année plus tard je crois):
les amants de brignais
le poursuivant d'amour
la couronne et la tiare
les fontaines de sang
les fils de bélial
le pas d'armes de bordeaux
les spectres de l'honneur.

en fait ya rien à décrire : ce sont deux récits basés sur deux différents personnages dans des périodes plus ou moins semblables... les deux sont de l'histoire de France, et en effet, font se poser la question : pourquoi parle-t-on encore français ???

il n'y a plus qu'à tester, mais si tu les lit tous, il faut lire Ogier d'argouge avant tristan de Castelreng, puisque tristant rencontre Ogier (qui est son oncle, mais je me souviens plus par qui ^^), dans la deuxième série.

je me suis emporté sur le nombre de pages : c'est plus proche de 600 que de 800 ^^

orna
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(oublié de préciser, mais c'est un écrivain récent, puisque le dernier tristan est sorti il n'y a pas trois ans

au fait murenna tu as lu le cycle de clairbois ? si oui, ils sont bien ??

Appocalypseknight
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Merci pour les conseils.... :wink:

Hermine
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Sinon, pour la petite histoire, Naudin est un authentique "reconstituteur", il faut partie d'une troupe de routiers.