Inspiration pour personnages

Voici quelques idées. J’ai donné dans le fantastique, l’occulte et la magie. Je vais faire quelques recherches pour trouver des farfelus ou des savants fous. :wink:

Nicolas Flamel (Source)

Vlad III l'Empaleur (Source)

Nostradamus (Source)

Médée (Source)

Circé (Source)

Baba Yaga (mythologie) (Source)

Les Sorcières de Salem (Source)

Lilith (Source)

Un peu hors-sujet, mais intéressant si on brode autour…
Sheela Na Gig (Source)

Jeux XIXe siècle (suite)
- Jean-Eugène Robert-Houdin (Sources)

Jeux début XXe siècle (suite)
- Harry Houdini (Sources)

Hier soir (dimanche 28 octobre 2007), Arte a diffusé un reportage intitulé "La princesse vampire". Ce personnage pouvant être une source d'inspiration pour nos GN, je tente ici de reporter ce qui y a été raconté. Veuillez pardonner mes éventuelles erreurs ou manquements.

Dans la petite ville médiévale de Krumau (ou Český Krumlov), en Bohême, une équipe constituée d'archéologues, d'historiens et de médecins légistes a mis au jour trois cadavres enterrés selon un axe sud-ouest, et non est-ouest, comme il est d'usage dans l'aire d'influence chrétienne. Les membres des trois squelettes sont alourdis par des pierres, la tête de l'un d'eux est séparée du tronc et repose entre les jambes, une pierre dans la bouche, les mains sont liées par un rosaire. Cette disposition correspond à certaines règles mentionnées dans Magia posthuma, un traité sur les vampires publié peu après 1700.
C'est la première fois que des chercheurs apportent la preuve que les histoires de vampires répandues en Europe dans la première moitié du XVIIIe siècle avaient des fondements réels.

L'enquête historico-policière qui suivra ammènera les scientifiques jusqu'aux archives du château. Rainer Köppl, spécialiste de l'histoire des médias et des vampires, y découvre l'existence d'une mystérieuse figure féminine, Eleonore von Schwarzenberg. Elle pourrait avoir un rapport avec le personnage de vampire féminin que Bram Stoker avait placé dans le premier chapitre de son "Dracula", avant de supprimer ces premières pages au moment de la parution du livre à Londres, en 1897.

Les archives de Krumau, en tout cas, font état de faits bien inquiétants, de maladies mystérieuses, de curieuses expériences médicales et d'une mort singulière dans les plus hautes sphères de la noblesse de Bohême.

La noblesse de Krumau vivait dans l'opulence, alors que les villageois au pied du château, placé sur un haut plateau venteux, souffraient de la pauvreté.

Cela a du jouer sur les rumeurs qui circulèrent sur la princesse. Mais le mode de vie de la princesse aura suffit.

Pour commencer, elle bu longtemps du lait de louve. Cela à cause d'une croyance ancestrale qui donnait au lait de louve la popriété de favoriser les chances d’avoir un fils. Le fait est qu’elle réussi à accoucher d'un garçon... à l’âge de 41 ans ! Il était exceptionnel pour l’époque qu'une femme accouche à cet âge.
Son mari ne profita pas très longtemps de son fils. En effet il fut tué lors d’un accident de chasse par… l’empereur lui-même ! Celui-ci décida d'élever le fils et d'offir une rente à la mère.

La princesse était très férue de rites ancestraux. Elle écrivait notamment des glyphes de protections pour se protéger des esprits malins.
Malade, elle fit appel à tous les médecins du pays, et utilisait une impressionnante liste de pharmacopée (comme l’atteste des documents retrouvées dans les archives du château) allant de plantes médicinales à la poudre de corne de licorne (en vérité de la corne de mammouth ou de narval) en passant par de la graisse de baleine. Elle consommait tant de remèdes, que certains la disaient folle...
Elle veillait tard dans la nuit, souffrant d’insomnies à cause de ses douleurs ; les villageois pouvaient observer les lueurs aux fenêtres de sa chambre.

Le fait est qu’elle est morte à Vienne où l’empereur l’avait fait venir dans ses derniers jours.
Après sa mort elle a subit une autopsie ! Fait exceptionnel là encore, ce genre de choses ne se pratiquant habituellement pas sur des personnes nobles. Le rapport de l'autopsie laisse à penser qu’elle souffrait d’un cancer, avec des métastases. Certains experts pensent que l’autopsie a été réalisée comme équivalent du rituel ayant habituellement lieu pour combattre les vampires (mais effectué sur et par des personnes du peuple).
Autre fait qui laisse à penser que ses contemporains craignaient qu’elle soit une vampire, c’est qu’elle n’a pas été enterrée dans le caveau de la famille, mais dans une petite église, soit disant selon sa volonté. Son cercueil fut recouvert de pierres, enfermé dans caveau scellé, recouvert à son tour de terre de cimetière ; tout cela sous une dalle dans une église (actuellement recouverte d'un tapis et autres décorations de l'église).
On disait que les vampires mastiquaient leurs linceuls, puis les autres morts du caveau ; d'où la nécessité de la placer à l'écart du caveau familial.

Pour info, les croyances sur les vampires seraient essentiellement du à une méconnaissance du processus de décomposition des corps.
On disait que les vampires mastiquaient parce que les gaz du à la décomposition peuvent produire des gargouillements au bruit similaire.
On disait que les ongles et les cheveux poussaient parce que la peau en séchant peut donner cette impression.
Enfin on disait que les vampires étaient « bien portant » parce que les gaz de décomposition provoquent des gonflements du corps.

Dernier détail concernant la princesse Eleonore. Il existe au château de Krumau une peinture la représentant avec son fils. Un examen poussé du tableau a montré qu'une partie de la toile originelle avait été découpée... au niveau de sa tête. A ton voulu décapiter le vampire ? Un nouveau morceau a été cousu puis repaint par la suite.