Adrénaline en GN

euh, c'était le sig op stargate en octobre dernier.
j'étais leader jaffa libre (en réalité un vil goa'uld infiltré). Infiltré depuis plus de 24H sans avoir été découvert, les équipe SG tauri finissent par apprendre qu'il y aurait un traitre parasité par un goauld parmi eux. après avoir faillit se flinguer entre eux mutuellement, il se mettent à faire des prises de sang systématique pour débusquer le goauld. IMpossible d'y couper, je me soumet au test (eux prétendent rechercher une maladie :roll: )... bref au lieu de lutter, je coopére à fond, je discute à baton rompu de tout et de rien avec les 3 gardes qui me "surveille, le fusil d'assaut au poing. Je suis négligeament appuyé sur ma lance jaffa dans une attitude amicale et détendu. En réalité, intérieurement c'est la panique : à la fin des 10 mn nécessaire à l'analyseur, je serais démasqué... mais à une minute de la fin du test, un des garde en a marre et va s'en griller une petite à la fenêtre, les 2 autres on relaché leur flingues et se sont assis sur une table, détendus pendant que je leur parle apparement l'esprit serin (en réalité avec les guiboles qui flagollent)... et à 10 s de la fin du décompte j'attaque brusquement avec le baton jaffa : j'abat les 2 soldats tauri surarmés ( assi ensemble à 30 cm de distance, donc je peut frapper les deux alternativement), mais surtout complètement étonné (même pas eu le temps de pousser un cri). j'abats dans la foulée le fumeur à la fenêtre qui a rien compris de ce qui arrive (eh oui, en GN aussi, Fumer tue :mrgreen: )... un 4e soldat SG arrive à ce moment là pour avoir les résultat (l'arme en bandouillère, pas méfiant) et j'ai juste le temps de le charger pour l'empêché de sortir son arme. Mais moins bête que les autre, celui ci crie et appelle à l'aide, comprennant qui est le méchant goauld. Boosté par l'adrénaline (ou par mon symbiote), je cours vers un escalier (le soldat continu de s'enfuir persuadé que je continue de le poursuivre), avale quelques volés de marche d'un escalier délabré, dévalle une paroi bien raide et réalise un 400 m sur terrain accidenté en un temps record (les armures jaffa ne sont pourtant pas des tenus très propice à la course).

enfin bref, je suis sauvé, je me vend aux ennemi des tauri, les nexts et je transfert le goauld dans une innocente victime, réinfiltrant les Tauri sans qu'ils le sachent.

comme disait Zun tsu en substance, l'avantage numérique et militaire ne garantissent pas la victoire. l'adrénaline ( et la bêtise de l'ennemi :clapclap: ) peut faire la différence. :mrgreen:

Korrigan, c'est la très grande classe...je sens que je me laisserais bien tenter un de ces quatre matins pour ce genre de jeu en costumes...allez, sortons les redingotes !

Pour ma part, mon premier coup d'adrénaline vint dasn les premières heures de mon premierpremier GN;
En jeu depuis quelques heures à peine, c'est le premier soir et malgré dix ans de JdR, je suis heureux de réaliser ce rêve de gosse, passer dans le jeu semi-réel...Nous sommes une quinzaine, une agréable musique se glisse parmi les discussions. La nuit est douce et accompagnée d'un vent frais qui me fait sporadiquement frémir dans ma lourde cape de laine, et au dessus des tentes pavillon scintillent mille étoiles, se détachant de la nuit bleutée par delà l'ombre des montagnes alentour. Face à moi, dans le camp de paladins où j'incarne un émissaire oriental installé pour négocier une route commerciale avec le baron qui tient ces terres et commande ce campement, les brasero laisse fondre des magrets, le chouchen passe de mains en main, le jambon entier et la miche sur les genoux...Nous en sommes à deux heures de role play intense à la lueur du feu qui se perd dans les reflets étincelants des mailles de mes interlocuteurs...mon ambassadeur est un peu poète, je dégaine mon carnet et ma mine de graphite pour entamer la composition d'un poème...
C'est là que des râles surgissent au loin, beaucoup de râles...
A ce moment, tout simplement, un frisson me parcoure le dos: j'avais déjà oublié, pour ce premier GN, qu'il pouvait aussi y avoir ce genre de situations...la très longue seconde qui suit me rappelle qu'un camp de paladins isolé est une cible pour tout ce qui semble plus ou moins malsain, et qu'avec mon couteau et mes trois sorts de charme, je ne vais pas aller bien loin...une goutte de sueur glisse le long de ma tempe.

Le baron sort de sa tente, l'épée déjà brandie hors du fourreau, il arrangue aussitôt ses hommes qui se ruent aux râteliers en laissant choir sans un regard ce qu'ils tenaient à la main, le ton monte très vite, la tension itou, et déjà les râles au loin deviennent des rires lorsque les premières prières et imprécations saintes déchirent le calme de la plaine où, sans que je n'y prête attention, s'était installé un léger brouillard. Je sors du camp, les bruits se rapprochent, j'entends le bruit du métal des armures, protégé derrière la ligne de boucliers qui se forme en rang serré devant moi...on voit immédiatement les briscards, la formation obéit au doigt et à l'œil du baron, lequel, connaissant mon statut de débutant, prend une seconde pour m'annoncer qu'il va falloir être courageux...là, je me sens mal, une horde d'ombres s'avance lentement vers nous, mais en silence. La plaine est teintée de cette lueur improbable des nuits de lune, quand je sens passer rapidement passer deux silhouettes dans mon dos: mes amis qui m'avaient invité à les rejoindre. La tension de cet instant, la beauté de cette nuit, et cette situation désormais d'autant plus inquiétante...ce fut ma première leçon d'adrénaline en GN, je me suis aussitôt dit que ce ne serait pas le dernier, et toute la nuit, les paladins repoussèrent une à une les attaques, avant que le camps ne prenne feu vers les 4h30 du matin -je crois que les orgas avaient décidé d'abattre ce groupe...-.
On peut dire qu'une toute première nuit de GN comme celle là, dont on sort fatigué, tremblant mais heureux, ça vous convertit un homme.
Caelias l'a vécue cette nuit au camp, j'imagine qu'il ne l'a pas du tout ressentie de la même façon, mais moi, pour ma première expérience, j'étais en plein rêve, j'avais complètement occulté les détails hors RP du campement, et merci à lui d'avoir amené toute la déco qui m'a permis de m'immerger complètement.

Mon dernier GROS coup d'adrénaline est sur un GN ATOG (Monde: Warhammer) de ce printemps.

Je suis un adepte du culte de Nurgle camouflé sous un costume de postier de l'Empire (qui a dit postillon ?). Malgré une visible mauvaise maladie de peau que les soeurs de Shallya n'ont pas réussit à guérir, mais ne vous inquitez pas, ca ne me fait pas souffrir et mes contacts avec d'autres adeptes du chaos plus visibles ma couverture est toujours bonne. Personne n'a encore eu d'envies de répurgation à mon encontre.
L'envie me prend de rendre hommage à mon dieu pour lui demander de m'accorder la faveur de diffuser une maladie bien crasseuse.
Je m'éloigne un peu de la zone de jeu et ne suis accompagné que de deux de mes amis. Aprés avoir enlevé mon tricorne frappé de l'aigle impérial et découvert le troisiéme oeil qui orne mon front, j'installe un lieu de priére un peu crade. Aprés avoir tracé un grand pentacle peu original au sol, je commence mon rituel à base de vers grouillants. Petit à petit, je sens la force de mon dieux (et le regard de l'orga planqué à proximité) me penetrer et une grande souffrance m'envahi, mes entrailles se serrent. Quand soudain "Que se passe t'il ici ?!".
Je reconnait la voix martiale du templier d'Ulric qui ne m'avais jusqu'ici pas trop questionné. Il est accompagné, je le sens. Moi je suis au sol, prostré, souffrant d'irritantes douleurs, mes machoires sont serrées, je répond par des râles de douleurs, mes compagnons s'éloignent prudement pour une position leur permettant une échapatoire rapide.
Les questions du templier et du prêtre de Sigmar fusent "Que se passe t'il ?", "De quoi souffrez vous ?", "Que faites vous là ?" ... Mes râles ne lui suffisent pas. Il s'approche pour me libérer de mes douleurs d'un grand coup de hache à deux mains aprés que j'ai refusé qu'un medecin m'examine.
Et là, Nurgle, enfin, s'interesse à mon cas et m'envoie une grande décharge d'adrénaline.
Je trouve enfin le moyen de prononcer quelques mots rassurants sur mon état maladif, temporaire, résultat de crises d'une maladie plus ancienne, et sur mon activité. En fait, je suis en fait un mage sous mon costume de postier. Et j'étais en train de réaliser un rituel magique pour assurer quelques soins.
Mais le templier est septique. Il a reconnu le pentacle et sais bien que tout ça sent le souffre. Fort heureusement, il est accompagné d'un mage. Je fait confirmer par ce dernier que tous les mages utilisent des pentacles tout en restant prostré au sol, camouflant ma mutation qui me vaudrait une execution immédiate.
Enfin, les gestes de mes mains dans mon dos se font claires et l'un de mes compagnons arrive à ramener mon chapeau à ma portée. Je peux enfin finir de m'expliquer, nottament à ce mage qui veux soigner mes terribles douleurs en montrant ma meilleure tête de bon citoyen de l'empire.
Ma couverture est sauve, d'autant plus que le templier de Sigmar interrogeant un de mes compagnons par la torture se ridiculisera un peu plus tard. Ce compagnon ne savais absolument pas ce que j'étais en train de faire et m'innocentera avec la plus parfaite honneteté sous la machoire d'outils de torture.

Ouf ! Nurgle ne m'a finallement pas envoyé de maladie à disseminer mais une sacré dose d'adrénaline !

le plus gros coup de stresse remonte pas mal pour moi.

c'était durant un petit med fan. a la cession précédente, nous avions attaqué et pillé la tanière du dragon noire, créature magique de grande puissance servant d'oracle aux dignitère d'empire. on l'avait gazé durant son someil avec une mixture a base de cadvres, enfin un machin +4 qui nous avait presque tous tué dans la récupération des éléments.

le scénar suivant, on m'avait chargé de passer dans le feutré les pièces du trésor dont une pierre bleu monumentale que tous le GN cherchait pour monter un rituel genre "on sauve le multivers avec" une relique sacrée qui m'aurais tous droit mené a l'échafaud si la milice m'avait choppé avec. les paladins menant perquisitions sur arrestation arbitraires pour l'avoir.

j'étais en train de faire évaluer l'objet, par mon orga recelleur, quand le dragon s'est repointé !! en faite on avait tué son compagnon !!(c'est parfois chafoin un orga quand on lui salope sa campagne :lol: ) et cette brave bête de nous prévenir que l'assassin de son bien aimé mourrait dans d'horribles soufrances ainsi que le pocesseur de la pierre qui unissait leur amoure. la dragonne allait d'ailleur reconnaitre tout de suite le porteur de la pierre car son destin lui était lié.

là le temps s'est arrèté. le coeur a 180 je cherche une solution pour échaper au dragon, au paladins qui attendaient de savoir qui avait le jackpot et a la mafia qui m'avait chargé de vendre le tout. le dragon ondule au bout de la perche de l'orga, scrutant les gens présents, le sol se dérobe, mon nez me gratte afreusement mais je n'ose bouger, je n'ai pour toute arme qu'une dague et 2 PV.

au moment ou l'orga s'apprète a lancer la dernière tirade pour désigner le porteur de la pierre et sceller mon destin, le commandeur des palouf pète un plomb et décide d'éliminer cette concurence malvenu dans sa quête. il se fait dépiauter par le dragon mais les autres membres de l'ordre vengent leur seigneur en mettant a bas l'annimal légendaire. j'ai disparut dans la confusion et réussi plus tard a mener ma misson a bien.

ce jour là j'ai tellement serré les fesses que mon kilt a encore un plis.

Et bien pour ma part, mon gros coup d'adrénaline date de ce week-end end, sur mon seul GN:

Samedi soir, vers minuit, la ville est assiégée par l'armée de Walter, le maitre du démon qui à massacré la moitié des PJ, au sein de la ville la seule voie est une alliance pour un rituel magique, mais rien ne semble prêt et les menaces internes se multiplient.
des cris horribles qui sortent d'un souterrain, des gens qui en sortent en courant mais impossible de trouver la bête en question.
dans la recherche, nous avons perdus le reste de notre groupe, nous ne sommes plus que deux, et c'est notre premier GN.
Nos compagnons sont sans doute au temple, situé au fond d'un souterrain, après un long couloir en pierres.
Nous entrons dans le couloir, et voyons arriver, en face, une troupe entière d'hommes en bure rouge, masqués d'or, une 30aine qui arrive juste en même temps que nous, en face...

Bah on faisait pas les fiers^^

J'ai eu droit a mon premier rush d'adrénaline pendant un tout petit, que dis-je, minuscule rassemblement de fana de l'arme latex...

Ce moment affreux ou l'on tente d'esquiver en se baissant et qu'on réalise, un poil tard, que le coup est porté a hauteur de buste, que sa propre épée n'aura pas le temps de s'interposer, qu'on est déséquilibre sur du sable et condamné a finir le mouvement et qu'on aura jamais le temps d'articuler un "stop" avant de voir un tranchant en très, très gros plan...

Juste le temps de prier et de serrer les dents pour encaisser le choque...
Et une lame en mousse injectée arrêtée avec les gencive! Une!

Deux conclusions:
-Mes implants dentaires sont vraiment vachement bien en place...
-Les calimacil, on en fait tout un plat et justement, avec leurs tranchants plats, elles font sacrément mal!

(J'espère que ce ne sera pas considéré comme de la nécromancie de post, donc désolé d'avance si c'est le cas)
C'était un joli après-midi de mai sur l'Ile de Myre. J'étais un commerçant à la recherche d'affaires croustillantes et je me baladais près de l'auberge (le jeu viens de commencer il n'y a que quelques minutes). Soudain, le Roi de l'Ancien Royaume, fraîchement débarqué avec sa cour, s'approche de l'auberge: c'était un homme rochon, grincheux et à fort tempérament colèrique (d'ailleurs, il l'était, en colère). Ainsi, à cause de ma nature curieuse (je sais, c'est mon plus vilain défaut et vous allez comprendre pourquoi), je m'approche du groupe pour entendre ce qui se trame, même un peu trop près. Soudain, un bras m'emporte et me jette à terre: c'est le Roi qui vient de me pousser et qui me beugle dessus pour savoir qui je suis, ce que je fais, etc... Je suis mort de trouille. J'arrive à peine à articuler le début d'un mot tellement je suis terrifié par ce type (rassurez-vous, dans la vraie vie il est très sympas). C'est le meilleur souvenir de ce GN, car j'étais vraiment plongé dans la situation.

tsss tsss pas de conversation perso ici : en mp svp !