Le labyrinthe laser, un montage à base d'arduino, de diode laser et de photorésistances

Ce montage a été réalisé pour le GN Titan, « le hurlement des profondeurs » organisé en avril 2015 par l'asso Aquilon. Je m'étais proposé pour gérer un "donjon" inspiré des vieux jeux D&D style « Eye of the beholder ». L'équipe orga m'a confié une des canonnières du fort de Montbré pour y installer ce donjon. Après le crâne du capitaine Kriek http://www.trollcalibur.com/node/8038 et la lanterne magique http://www.trollcalibur.com/node/8040, c'était le dernier (mais pas le moindre !) des montages électroniques que j'ai bricolé pour l'occasion.

Le principe :
une diode laser rouge émet un faisceau qui pointe vers un capteur munit d'une photorésistance. Cette photorésistance mesure la quantité de lumière qui lui arrive plusieurs fois par seconde. Si un laser est coupé par un PJ passant entre le laser et le capteur, un "sort de foudre" est déclenché, simulé par un son électrique.

Les lasers s'allument et s'éteignent toute les secondes, en alternance (lasers 1-3-5-7 allumés, puis lasers 2-4-6-8 allumés), permettant aux PJ de progresser entre les lasers s'ils étaient rapide.

la partie laser/capteur est gérée par une carte arduino Uno et un programme que j'ai développé sur mesure, prenant en compte les états allumés ou éteint des lasers pour ne pas déclencher le "sort de foudre" inutilement.

la carte arduino communique avant un PC portable par le port USB, un message d'alarme est envoyé sur le port quand un laser est coupé. Un autre programme Processing se charge de lire le port USB est de jouer le son électrique quand une alarme est reçue.

En détails, un "shift register" pilote les 8 lasers, un "multiplexer" se charge de lire les 8 photoresistors. les connexions sont filaires, à base de paires torsadées de cable RJ45. J'ai ajouté un buzzer pour pouvoir travailler sur le montage sans le PC.

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Les photorésistances sont camouflées dans des objets de décors, mais je n'ai pas eu le temps de faire la même chose pour les lasers, qui sont restées dans des petites boites peintes en noir.

Je n'ai malheureusement pas beaucoup de photos en situation le jour J. En voici quelques unes qui montrent une partie de l'installation (crédits photos : Efel photoGNik).

un crâne et un faux livre. les capteurs sont dans l'orbite du crâne ou derrière la petite partie blanche du livre.

Là, on vois les lasers sur la table à gauche, le crâne et le livre de la photo précédente sont cachés par le fessard du PJ à l'avant plein. On voit un autre capteur planqué dans un petit coffre, posé sur un tonneau.

une autre vue du bazar sur ma table de jardin. La poussière blanche, c'est de la coke du plâtre que j'ai saupoudré pour tenter une photo des lasers. Ratée donc ! On vois bien les lasers dans l'orbite du crâne de droite et sur les faux livres.

Pendant le GN, l'ensemble a très bien fonctionné. Les lasers n'étaient pas trop visibles, obligeant les PJ à ruser pour les rendre visibles (ils jetaient de la poussière un peu partout...). Avec des fumigènes tout simple, les lasers devenaient bien visibles. Le seul point à revoir, c'est l'absence de système pour garder les lasers alignés sur les capteurs. Il faut que je creuse la question.

Les PJ ont pour la plupart passés les pièges en enjambant les lasers un par un. Un d'eux à penser à utiliser un sort de lévitation pour passer au dessus, un autre a carrément rampé sous les lasers o.O ...

Le montage a également été utilisé pendant une soirée pirate (attention pub gratuite ^o^, les soirées du capitaine https://www.facebook.com/lessoireesducapitaine?fref=ts) au caves st sabins à Paris, en juin dernier. Il devrait ressortir au même endroit en novembre si tout va bien.